Voir le temps passé à ne rien faire je continue Mon combat toujours régulé toujours corrompu par les temps d’autrui On se submerge d’horloge Et de mains qui branlent Tout Mais nous C’est tentant d’avoir des montres Quand t’as rien à montrer C’est tentant de lentement naviguer Sans balises
nu mun nu lanm
Examples generalised Pool of feelings boiling Storms form, but stand still When you are too much in your head Your perspective alters Reality Villages become prisons Friends, inmates Wise words Rise swords Bloodbath Observed.
It does hurt walking on ones head Beating on ones heart Chasing shadows 20.5.21
les ours
En mouvement En trombe Nous, dégoulinons En sueurs, les murs Glissants sur nos peaux Nous, côtoyons Rouge au bec Rouge sur les lèvres Nous, dansons La fête est finie Mais la musique vagabonde Encore, Nos corps, perdus Foumalkan, le décor En âmes, errantes Nous deviendrons.
Saisombre danse sèche
Comme un souffle incertain Le feu battant le vent Amène la chaleur dont on ne sait si c’est la dernière Caresse d’humanité. Les gens dansent autour du feu Le regardent, l’observent Comme si ils voudraient s’y jeter. Dans la nuit sombre sans Les lumières artificielles du confort de Nos villes Nous retrouvons-nous enfin? Je n’ai que Je n’ai quoi Dire Je m’en éloigne. Je regarde le passé et les cordes De l’univers se détendent Ses cheveux bruns toujours les mêmes Mais nous sommes Dans la braise et ces rejetons Volant Nous sommes bien là. Dans celui-ci Tignasse plus courte Nous n’étions Et le présent m’objecte Que jamais nous ne fûmes. Et ce feu brûle Devant nous La ronde est incomplète Nous nous vautrons dans la contemplation Peut-être que tout n’est que répétition Peut-être bien Que tant qu’à faire Nous devrions finir? Et ce feu brûle toujours Je sens la pluie dans l’air Et l’herbe sort son parapluie Qui gratte tant Ma peau d’humain Quand je m’y plonge. J’ai vu l’orage Mais j’ai oublié quelle onde me mène Sur quelle fréquence je danse Les ombres sont là Leurs lueurs aussi. Rien n'existe Car tout est, J’ai allumé une rouge Et j’ai pensé aux miens.
D’une, des sables
Elle est des après-midi pluvieux
Des nuages gris et du vent sur la mer déchaînée
L’odeur du thé bergamote effleurant les poèmes ancrés sur sa peau salée
De sa chaleur glissant sur les dunes.
Elle est des après-midi où l’on tourne les pages du temps comme celle d’un bon bouquin
En humectant le bout des phallanges
Pour être sûr de toucher l’héroïne.
Elle est des matins
Beaucoup trop tôt et de l’odeur du café
Parfum, répandu sur des draps plissés
De rêves doux et chauds dont on se sort difficilement.
Avec sa lingerie noire formant les zones d’ombre
Où la pensée et le désir sombrent ensembles dans l’abysse du suggéré.
a red place within
I’ve always imagined my heart red
And heartbreaks
As scars, or little empty boxes pushing the kindness out of it.
I imagine my heart blank now
Each heartbreak as layers of red
Up until it reaches the complexion that I want, sadly
The heartbreaks will follow.
You can picture yours
And pick a colour too:
Maybe it’s black
Maybe it started with 50 shades of grey, coke and Jack.
You can picture yours
And pick a colour too:
Maybe it’s blue
Maybe it started with tears from the sky, and two ice cubes.
Alas,
Maybe the heart has no colour
Maybe our eyes act like sonar
Maybe the water has brimmed over
Maybe the bath is red forever.
Tu.Elle.Vous.
Dans le bus, tu la vois. Elle ne te regarde même pas. Elle a les yeux posés sur son écran, et ses écouteurs branchés. Tu essayes de pousser les voyageurs pour te rapprocher d’elle. Ils te dévisagent. Ces connards! Tu penses tout bas. Elle descend. Tu t’affoles. Elle est calme. Elle ne t’a pas vu. Tu la suis du regard. Et tu sues. Elle pousse le bouton. La porte s’ouvre. Elle passe la jambe gauche, puis la droite. Elle s’envole. Tu perds pied. Avec peine, tu balances un « hey » avec le peu de souffle restant dans tes poumons, noyés de doute, de honte et de pudeur devant tous ces étrangers. Elle se retourne. Le reste disparait. Elle te regarde. Et tu te tais. Création du Vous. Mélodie du silence. Vacarme du coeur.
Dans sa chambre, tu en lèches un. Puis l’autre. T’as la langue engourdie. Et tu continues. Comme un fou. Tu lapes. Tu essayes de rattraper le passé qu’elle a écrit sur sa peau. Avec les signes laissées par ses parents. Tu espères que ça vienne sa mère. Parce que tant qu’à remonter à son origine, il faudrait finir par son commencement. Sa main te rappelle à la réalité. Et son parchemin. Carte qu’on a tous où l’histoire se lit. En ride, en vergeture, en encre. En ancre dans son antre, en craquelage et fossettes. Elle redevient la seule ligne à suivre. Tu as oublié sa maman, tu te dis que ça durera jusqu’à la fin de l’érection, quelques secondes après ton éjaculation, donc. Tu poses tes phalanges sur ses vergetures et elle se cache le visage avec ses doigts. Elle pleure. Vous n’est plus un infini. C’est fini. Tu quittes son appart du 11ème. Elle ferme la porte au son de tes pas et de vos larmes. Putain, il fait beau. Mais toi t’es tout moche. Tu trouves tout laid. Tu cherches les lumières. Tu as trouvé ton sombre. T’es en couple.
Extrait 8: petits poèmes pour grands amants
Her mind was the storm
Outside,
that we would watch through the kitchen window
Her smell, steamed bergamot
would lick the walls as
the room sprouted the colour of Autumn.
As she moved, her
Rib cage created the waves
That never crashed
Curving her hips
Cambering her back and those thighs,
Where my kisses surfed on the froth
Until they
reached the arching tip of her toes.
The room coloured as Winter
When she inhaled
The last warmth
Before releasing the paradise spasm.
Coué LOL.
Fumer la nuit
Contribue gravement
Et à la votre!
Bonne santé.
Ces messages qui,
Parsèment l’ennui quand,
Mes yeux se collent pas plus haut que,
La où on nait, quoi?
Des luttes sans toiles
Et des nuits sans toi
Restera-t-il?
Boire et
Avec ta modération.
Ces mensonges qui,
Mènent à l’intertemps quand,
Les DieuEx se la collent, que
Des sens on cherche une réalité corrompue quoi!
Des poèmes, sans fond dans le verre
à l’aveuglement fou des ombres que nous portons.